Tout d’abord, il existe deux variétés de poissons, les poissons blancs ou maigres et les poissons gras. La consommation de poisson blanc est idéale pour nos aînés qui rencontrent quelques difficultés de digestion d’autant plus perturbée avec des aliments trop gras. Les poissons gras, eux, sont intéressants pour leur apport en oméga 3, bons pour la santé des séniors. Il s’agit d’acides gras essentiels qui contribuent à prévenir les maladies cardiovasculaires et favorisent les échanges entre les cellules nerveuses, qui limitent les dépressions et les pertes de mémoire. En revanche, notre alimentation actuelle est souvent très industrialisée et limite la consommation d’oméga 3, souvent remplacés par des oméga 6, qui n’ont pas les mêmes fonctions. Pensez donc à intégrer dans votre alimentation des poissons gras comme le saumon, le maquereau, le hareng ou encore la sardine.
Ensuite, le poisson contient une source importance de protéines qui permet de répondre aux besoins alimentaires des personnes âgées. Effectivement, les protéines contribuent à lutter contre la perte de masse musculaire, problème qui nous guette tous à partir de 50 ans. À long terme, la fonte musculaire pourrait induire une faiblesse immunitaire et une dénutrition.
La teneur du poisson en oligo-éléments est remarquable. En effet, 100g de poisson permet de couvrir une grande partie de nos besoins journaliers en iode, indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes. L’iode joue un rôle important dans la régulation du métabolisme cellulaire, sans oublier son effet positif sur notre système nerveux.
Le poisson contient aussi de la vitamine A, antioxydant agissant favorablement sur la santé des os, des dents et de la rétine. Ce dernier est également riche en vitamine D, qui favorise la stimulation du système immunitaire, souvent ralenti chez les personnes âgées.
Notons également que le phosphore du poisson est essentiel pour les séniors. Ce dernier joue un rôle dans le métabolisme des lipides et glucides, et ainsi sur la production d’énergie. De plus, le phosphore limite les phénomènes d’acidification, pouvant provoquer des crampes, des fuites de minéraux, voire même l’ostéoporose.
Aujourd’hui, les dégâts de la pêche industrielle sont tels que certaines espèces sont en danger et leur consommation réglementée.
Saveurs et Vie s’engage et ne s’approvisionne qu’avec des espèces dont la provenance n’est pas menacée.
Nous favorisons des produits référencés au MSC, seul programme de certification de pêche sauvage et de labellisation environnementale qui répond aux exigences des meilleures pratiques établies par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’ISEAL, l’association internationale pour les normes de durabilité.
Pour répondre au Référentiel MSC, les pêcheries doivent satisfaire 28 indicateurs de performance en matière de durabilité, regroupés sous trois principes :