
Contrairement à ce que nous pouvons croire, la patate douce est un aliment peu calorique (62 kcal/100g). Elle contient environ 78 g d’eau, 12 g de glucides et 2.9 g de fibres pour 100 g (source : Aprifel). Elle contient peu de protéines et quasiment pas de lipides.
La patate douce renferme une quantité très intéressante de nutriments qui présentent des bénéfices pour la santé. Il y a :
Néanmoins, la patate douce contient de l’oxalate qui, combiné au calcium, donne des cristaux d’oxalate de calcium qui peuvent être responsables de calculs rénaux. Certaines personnes devront donc particulièrement faire attention à la quantité ingérée.
Une alimentation équilibrée et variée permet d’apporter les nutriments nécessaires aux besoins de l’organisme.
Chez Saveurs et Vie Conseil, notre équipe de diététiciens-nutritionnistes réalisent des bilans nutritionnels afin de vous accompagner et vous conseiller de manière personnalisée.
La patate douce (Ipomoea batatas) est un tubercule originaire de l’Amérique du Sud, mais nous pouvons le trouver aujourd’hui un peu partout dans le monde tout au long de l’année.
Il existe plusieurs variétés de patates douces que nous pouvons distinguer par leurs couleurs blanche, jaune, orange et pourpre.
Avec une chair crémeuse et un goût doux, la patate douce est l’aliment qui s’adapte parfaitement tant aux préparations sucrées (gâteaux) que salées (en purée, cuite au four ou à la vapeur et servie entière accompagnée de matières grasses, en salade avec un peu d’huile d’olive…).
En faisant partie de la famille des tubercules (légume racine), la patate douce est considérée comme un féculent. Son index glycémique est intéressant car il permet de limiter une hausse importante de la glycémie après le repas et donc de prolonger un effet de satiété. Sa principale source de glucides est l’amidon.
L’indice ou index glycémique représente la rapidité d’absorption des glucides consommés. Plus celui-ci est élevé et plus il y a un risque de provoquer un pic de glycémie (taux de sucre dans le sang).
L’index glycémique (IG) de la patate douce varie en fonction de la méthode de cuisson mais elle présente un IG moyen de 65 ce qui correspond à un IG moyen.
La consommation de patate douce est généralement recommandée pour les personnes atteintes de diabète. En effet, sa teneur en glucides lents et en fibres aide à contrôler le niveau de sucre dans le sang et éviter le pic de glycémie.
Cependant, il est crucial de modérer sa consommation en raison de sa teneur en glucides. Certaines variétés de patates douces, en particulier celles à pelure blanche, peuvent même contribuer à réduire la résistance à l’insuline.
Par conséquent, inclure la patate douce dans un régime destiné aux diabétiques peut avoir des effets bénéfiques, à condition que sa consommation soit bien prise en compte dans le cadre des recommandations émises par le médecin et le diététicien en terme de quantité de glucides à ingérer et leur répartition dans la journée.
La patate douce est un aliment qui contient des fibres alimentaires. Il existe deux types de fibres, les fibres insolubles et les fibres solubles. Elles participent au maintien d’un transit optimal en facilitant la progression du bol alimentaire dans le système digestif.
Pour les personnes souffrant de troubles digestifs tels que les gaz ou les ballonnements, il est conseillé d’intégrer la patate douce dans son alimentation. En effet, une consommation trop importante de fibres dites insolubles peut venir irriter le transit des seniors.
Les fibres solubles contenues dans la patate douce vont au contraire calmer les symptômes d’irritation. Ces fibres se transforment en gel lors de la digestion et permettent ainsi de lutter contre l’inconfort digestif.
La peau des patates douces est comestible et contient une quantité non négligeable de nutriments. Cependant, il est essentiel de bien la nettoyer avant de la consommer pour éliminer tout résidu de terre ou d’éventuels pesticides.
Cependant, si vous préférez consommer votre patate douce sans la peau, sachez qu’il est possible de la peler pour une consommation plus agréable.
Consommer de la patate douce en soirée présente des avantages particuliers pour votre bien-être.
Sa richesse en tryptophane, un acide aminé essentiel, favorise la production de sérotonine et de mélatonine, deux hormones qui contribuent à un sommeil réparateur.
Les glucides complexes qu’elle contient assurent une énergie stable tout au long de la nuit, sans provoquer de pic glycémique perturbateur.
Sa teneur en magnésium participe également à la détente musculaire, propice à un repos de qualité.
La conservation de la patate douce requiert quelques précautions spécifiques pour maintenir sa fraîcheur et ses bienfaits nutritifs.
Pour une patate douce crue, le lieu de stockage est crucial. Préférez un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière pour éviter qu’elle ne germe ou ne pourrisse. Par ailleurs, il est conseillé de ne pas la réfrigérer avant sa cuisson pour éviter un changement de texture.
Pour une patate douce déjà cuite, elle peut se conserver au réfrigérateur ou au congélateur. Dans le réfrigérateur, assurez-vous de la mettre dans un contenant hermétique pour préserver sa saveur. Si vous optez pour le congélateur, pensez à la découper pour faire des rondelles ou des cubes de patate douce avant de la congeler.
Avant de les cuire, frottez les patates douces avec une brosse en les rinçant sous l’eau froide pour éviter qu’elles noircissent.
Pour préserver tous les bienfaits nutritionnels de la patate douce, nos diététiciens-nutritionnistes recommandent la cuisson à la vapeur. Cette méthode douce limite la perte en vitamines et minéraux.
La polyvalence de ce tubercule vous permet de varier les plaisirs : rôtie au four avec sa chair orange vif qui caramélise délicatement, en purée onctueuse pour un repas réconfortant, ou encore en frites légères pour une alimentation saine et gourmande. Les feuilles de patate douce, riches en nutriments, peuvent également être cuisinées comme des épinards.
Avec une chair crémeuse et un goût doux, la patate douce est l’aliment qui s’adapte parfaitement tant aux préparations sucrées (gâteaux) que salées (en purée, cuite au four ou à la vapeur et servie entière accompagnée de matières grasses, en salade avec un peu d’huile d’olive…).
Article rédigé par notre équipe de diététiciens-nutritionnistes