L’ananas est très riche en Manganèse, permettant de couvrir la totalité du besoin journalier. Cet oligo-élément permet notamment de maintenir une bonne ossature chez les séniors, d’assurer le métabolisme énergétique et de lutter contre le stress oxydatif.
L’ananas est également reconnu pour sa richesse en bromélaïne. C’est une protéine enzymatique aux nombreuses vertus (anti inflammatoire, action sur les cellules graisseuses, vermifuge naturel, …). La bromélaïne prévient les maladies cardiovasculaires chez les séniors, en particulier la thrombose veineuse, l’angine de poitrine, et l’embolie pulmonaire. Elle facilite la digestion et évite les ballonnements, troubles digestifs et brulures d’estomac.
L’ananas, atout santé des séniors, est parfait pour affronter l’hiver, puisqu’il est une bonne source de vitamine C, soit environ 30% des Valeurs Nutritionnelles Recommandées (VNR). Connu pour ses bienfaits antifatigue, la vitamine C dispose de bien d’autres vertus : elle renforce le système immunitaire, contribue à la cicatrisation des plaies et des fracture, prévient les maladies cardiovasculaires et aide à ralentir le processus de vieillissement grâce à ses propriétés antioxydantes.
Enfin il faut noter que sa teneur en fibres insolubles de types cellulose a un fort intérêt pour lutter contre la constipation, notamment chez les personnes âgées.
les Indiens Guarani qui l’ont nommé ainsi, faisant référence à « nana » qui se traduit par : fruit et parfumé. Ceux sont eux qui l’ont fait voyager plus au nord, vers l’Amérique Centrale et les Caraïbes. Le 1 er Européen à découvrir l’ananas, est Christophe Colomb, au cours d’un séjour en Guadeloupe. Il voyagera jusqu’en Espagne, 40 ans plus tard. L’ananas restera longtemps réservé aux têtes couronnées, malgré le fait qu’il devienne vite le fruit exotique préféré et le plus cultivé (sous serre en Hollande, Angleterre et France).
Au 17ème siècle, les cultures sous serre ne suffiront pas. Il faudra importer le fruit pour garnir les tables, où il reste encore rare. Il deviendra vraiment populaire, seulement dans les années 80, grâce au développement du transport aérien.
L’ananas est un fruit de l’hémisphère Sud, il a besoin de chaleur pour mûrir. Il est particulièrement difficile à cultiver et demande de la patience (1 fruit a besoin de 12 à 15 mois pour arriver à maturité, qui font suite à 6 mois de culture des rejets de la plante principale).
La France est le 1er producteur européen, avec plus de 14 000 tonnes rien que pour la Réunion. La haute saison est le mois de décembre, mais vous le trouverez facilement sur vos étals d’octobre à avril.
Il pèse environ 1.8kg et est particulièrement reconnaissable par sa forme ovale, sa peau remplie d’hexagones, le tout surmonté de son plumeau de feuilles vertes.
Au départ, il existait des centaines de variétés d’ananas. Aujourd’hui nous n’en trouvons plus que 5 :
• Le Cayenne qui pèse entre 2 et 4kg, avec une chair jaune pâle mais très juteuse à la saveur acidulée, cultivé au Venezuela
• Le Queen, de petite taille à la robe dorée, est incontournable avec son goût si particulier et sa chair jaune tirant vers l’orange. Sa production se fait au sud du continent africain
• L’Abacaxi qui a une forme plus conique et une chair blanche, produit au Brésil
• Le Perolera à l’allure plus cylindrique, cultivé en Amérique Centrale, a une saveur moins sucrée et acidulée que les autres variétés.
Etant un fruit exotique, il est préférable de le conserver à température ambiante dans une coupe (jamais sous 8°C, donc pas au réfrigérateur). Il se gardera environ 1 semaine. S’il manque de maturité, enveloppez-le dans du papier kraft, cela l’aidera à terminer sa maturation.
Même si c’est un fruit robuste, il ne doit pas avoir de plaie ou tâche, qui réduiraient son temps de conservation. Un bon parfum et des feuilles bien vertes et fermes sont de bons gages de qualité. Si vous tirez sur une feuille et qu’elle se détache facilement, il sera mûr à souhait.
Ne vous basez pas uniquement à sa couleur, puisqu’elle sera différente en fonction de son origine. L’ananas, est un fruit qui doit être à pleine maturité pour ravir vos papilles. S’il n’est pas assez mûr, il sera sans saveur, à l’inverse, s’il est trop mûr il dégagera une sensation de fermentation, très désagréable.
L’ananas s’adaptera à toutes vos envies ! Aussi bon cru que cuit, en dessert ou en accompagnement d’un plat salé. Avant de le manger, il faut passer par l’étape difficile de préparation. Voici quelques astuces pour vous aider à le découper :
• Éplucher: tout simplement ôter l’écorce avec un couteau et les yeux, qui sont très désagréables en bouche. Opter pour une cuillère à lever (de forme ronde pour faire les billes de melon, par exemple). Ensuite il ne vous reste plus qu’à découper en fonction de votre recette.
• En rondelle, penser à ôter le cœur, qui n’est pas très bon à consommer
• En carpaccio : utiliser une mandoline, afin d’avoir des tranches bien fines et régulières.
• La pirogue : couper l’ananas en 4 dans le sens de la hauteur. Ensuite séparer la chair et l’écorce
Côté cuisine, l’ananas se consomme le plus souvent en dessert, soit cru (à croquer, seul ou en salade de fruits, ou en jus), soit cuit (rôti, en compote, confiture ou tarte). Pour varier les plaisirs, n’hésitez pas à l’utiliser en accompagnement d’un plat salé. Par exemple il se marie très bien avec les viandes blanches (poulet, porc) ou même avec des gambas pour les amateurs de produits de la mer.
Concernant les épices et aromates, l’ananas se combine parfaitement avec la cannelle, le gingembre et le curry, ou la coriandre et la citronnelle. Vous pouvez accentuer le côté exotique en y ajoutant du lait/crème de coco. Pour cuire l’ananas, je vous conseille de le faire rôtir à la poêle avec de l’huile d’olive (environ 10 minutes), ou au four avec un peu de miel (15/20 minutes).