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Devenir aidant familial : les conséquences et les aides

On évalue à environ 11 millions le nombre d’aidants familiaux en France soit 1 français sur 6. Néanmoins, 53% s'estiment mal informés sur leur statut d'aidant . Nous allons tout d’abord dresser le portrait de l’aidant familial, puis nous aborderons les difficultés auxquelles il peut se heurter ainsi que les droits et les aides dont il peut bénéficier.

Aidants familiaux : des acteurs du maintien à domicile

Aux yeux de la loi, l’aidant est une personne non professionnelle qui appartient ou non à la famille de l’aidé et vient en aide de manière régulière à une personne dépendante de son entourage, souvent âgée (dans 53 % des cas), pour les activités de la vie quotidienne. Il peut s’agir du conjoint (époux, épouse), concubin, partenaire lié par un pacs, ascendant ou descendant, autre membre de la famille, ami, voisin ou toute personne qui entretient des liens de proximité avec la personne aidée. L’aidant a majoritairement entre 50 et 64 ans et dans 60 % des cas il s’agit de femmes.

L’aide apportée peut aller de l’assistance physique, telle que les soins d’hygiène, les tâches ménagères ou administratives, aux aspects émotionnels et relationnels, tels que l’écoute, le soutien moral et le réconfort en passant par les aspects logistiques comme les courses, les rendez-vous médicaux…

L’aidant joue par exemple un rôle essentiel dans l’accompagnement nutritionnel des personnes âgées et participe à la prévention de la dénutrition, une maladie silencieuse qui touche 800 000 seniors en France.

Être aidant familial, quelles sont les conséquences ? 

Bien souvent, aider une personne âgée en situation de dépendance, handicapée ou en perte d’autonomie demande beaucoup d’énergie. Des études confirment que l’impact est important sur la vie professionnelle avec des absences ou des aménagements du temps de travail, entrainant parfois une perte de rémunération.

Au niveau de la santé, une intense fatigue physique et psychologique est observée, il n’est d’ailleurs pas rare que les aidants développent une maladie chronique. En effet, 53 % des aidants subissent des effets sur leur propre santé. De plus, 74 % des aidants déclarent avoir parfois besoin de répit.

La vie familiale quotidienne peut également être perturbée à cause du stress, ou de la perte du lien social et il peut aussi en découler un impact financier pour le ménage. Par exemple, les allers-retours engendrent des coûts de transport ou, quand on accueille une personne dépendante, on peut être amené à adapter son logement.

C’est parce qu’aider une personne dépendante n’est pas sans conséquences que la loi a donné une existence juridique à l’aidant familial.

Statut d'aidant familial : les droits et les aides

En prenant conscience de son statut d’aidant familial, le proche aidant peut commencer à s’accorder la reconnaissance qu’il mérite. L’aidant est un acteur clé dans la vie d’un proche, mais aussi dans sa propre vie : prendre soin de soi permet de continuer à offrir un soutien de qualité.

Parmi les aides proposées nous pouvons citer :

  • l’allocation journalière du proche aidant
  • le droit au répit
  • les avantages fiscaux
  • les aides financières
  • la possibilité d’être rémunéré en tant que salarié de la personne aidée
  • les formations pour mieux accompagner ses proches
  • un trimestre de majoration pour la retraite par période de 30 mois, dans la limite de 8 trimestres
  • le congé d’aidant

Le congé d’aidant, lui, permet d’arrêter son activité professionnelle pour une durée de 3 mois afin de s’occuper de son parent en perte d’autonomie. Le congé peut être renouvelé. Toutefois, le congé ne peut pas dépasser 1 an sur l’ensemble de la carrière du salarié.

L’aidant peut être employé par la personne aidée lorsque celle-ci perçoit l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) ou la prestation de compensation du handicap (PCH).

Des droits à la formation ont également été ouverts aux aidants : premiers secours, soins corporels, psychomotricité, etc.

Notons aussi que l’aidant peut se faire accompagner par un réseau d’organismes qui participe au maintien à domicile dans de bonnes conditions, comme Saveurs et Vie qui se charge de livrer des repas gourmands et personnalisés à domicile en tant que société de service à la personne spécialisée dans le portage de repas. Ils trouveront également du soutien auprès des CLIC (Centres locaux d’information et de coordination), MAIA (Méthode d’action pour l’intégration des services d’aide et de soins), CCAS des mairies (téléassistance ou semaine bleue), services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), ou encore de nombreuses associations (France Alzheimer, APF France handicap, association française aux aidants…).

Pour information, la journée du 6 octobre a été déclarée journée nationale des aidants, où de nombreux forums d’information sont organisés. Une plateforme téléphonique nationale et numérique et des lieux labellisés « je réponds aux aidants » ont été créés pour faciliter la communication.

Sources et sites utiles pour accompagner les aidants dans leurs démarches :

Guide ministériel du proche aidant 2021
https://www.economie.gouv.fr/files/files/2021/guide_proche-aidant.pdf

https://www.lassuranceretraite.fr/portail-info/home/retraite/vie-retraite-bien-vieillir/
proche-aidant-retraite.html

https://www.lassuranceretraite.fr/portail-info/home/actif/vie-personnelle-retraite/
proche-aidant.html

https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/solutions-pour-les-aidants/
trouver-du-soutien/

Association française des aidants

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Article mis à jour le 26/09/23

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