89 % des aidants estiment que leur proche va bien.
Mais derrière ce chiffre rassurant, une question essentielle se pose : qu’en est-il de l’alimentation ?
À l’occasion de la Journée Nationale des Aidants, Saveurs et Vie dévoile son tout 1er Baromètre du mieux vivre à domicile, réalisé avec l’institut Be-coming.
Ce dossier croise les regards entre ce que vivent les aidants au quotidien, la situation des aidés, et les pistes pour mieux accompagner le mieux manger à domicile.
Le baromètre Saveurs et Vie dresse un portrait réaliste — mais plein de nuances — des aidants familiaux en France.
Ils s’occupent en moyenne de 1,3 proche fragile, souvent leur propre parent (49 % des sondés), âgé en moyenne de près de 74 ans.
Parmi le profil des aidés, ce sont principalement des personnes âgées en perte d’autonomie (51 %), des personnes en situation de handicap (21 %), atteintes de troubles cognitifs (18 %), de maladie chronique (17 %) ou bien en convalescence après hospitalisation (12 %).
Deux tiers des personnes aidées vivent toujours à leur domicile, mais à une trentaine de kilomètres de leur aidant. Une distance qui complexifie l’organisation, d’autant que les aidants consacrent plus de 16 heures par semaine à cette responsabilité.
Malgré leur implication, 1 aidant sur 4 estime ne pas disposer des ressources ou compétences nécessaires pour accompagner correctement son proche.
Les courses (78 %) et les démarches administratives (70 %) font partie des tâches les plus courantes effectuées par l’aidant familial. Lorsqu’il s’agit d’alimentation, ils sont 45 % à préparer les repas de leur proche et 23 % à les aider à manger.
Dans ce contexte, 1 aidant sur 3 ne fait appel à aucune société extérieure de service à domicile.
Lorsque c’est le cas, l’aide porte principalement sur le ménage ou les soins… mais rarement sur l’alimentation. Pourtant, 93 % des aidants dont le proche bénéficie de services à domicile estiment que celui-ci en est très satisfait. D’ailleurs, près d’un contrat sur deux avec les sociétés extérieures a évolué au cours des 3 derniers mois, surtout pour augmenter le nombre d’heures. Le choix de prestataire de service se fait sur deux critères prioritaires : la situation géographique (38 %) et la recommandation des professionnels de santé (32 %).
La question de la nutrition apparaît comme un maillon faible du parcours d’accompagnement à domicile. L’alimentation est le geste le moins réalisé seul par les personnes aidées, et l’un des moins pris en charge par les aidants ou les services extérieurs d’aide à domicile.
Bien manger ne suffit pas toujours : le maintien de l’autonomie passe aussi par le mouvement. Or, l’activité physique reste elle aussi un défi : seuls 43 % des proches aidés ont une activité physique jugée appropriée, selon leurs aidants.
En parallèle de ce baromètre, Saveurs et Vie a initié l’étude Dietadom, en partenariat avec plusieurs établissements hospitaliers et avec le soutien de la conférence des financeurs des Hauts-de-Seine. Cette étude inédite vise à évaluer l’impact d’un accompagnement nutritionnel personnalisé à domicile après une hospitalisation — une période charnière où tout peut basculer : vers un retour à l’autonomie ou vers une spirale de fragilisation avec un risque de dénutrition ou de chutes.
Dietadom s’intéresse également à plusieurs paramètres contextuels susceptibles d’influencer le suivi nutritionnel à domicile, notamment le rôle des aidants dans le soutien au patient, ainsi que les modalités de coordination entre les équipes hospitalières, les professionnels de santé libéraux et les acteurs du domicile.
Le Baromètre Saveurs et Vie du mieux vivre à domicile met en lumière une réalité souvent négligée : la nutrition reste un maillon discret — mais essentiel — de l’accompagnement à domicile. Elle est rarement considérée comme un soin à part entière, et repose souvent sur l’investissement des aidants familiaux.
Or, mieux manger, c’est mieux vivre. C’est préserver sa force, son moral, son autonomie, sa dignité.
Dans ce contexte, Saveurs et Vie développe une approche globale, alliant alimentation, suivi diététique et lien humain, pour proposer une réponse concrète aux besoins des personnes fragiles… et un soutien précieux aux aidants.
Pour que ce principe devienne réalité à domicile, Saveurs et Vie propose une réponse globale :
À travers ce baromètre, Saveurs et Vie appelle à une prise de conscience collective : la nutrition mérite toute sa place dans le parcours de soins. Et les solutions existent, dès aujourd’hui.
Saveurs et Vie, c’est l’art de bien manger pour mieux vivre et la livraison de repas à domicile qui prend soin des personnes fragiles. Saveurs et Vie, spécialiste de la nutrition santé à domicile, accompagne depuis 25 ans les personnes fragiles (seniors, handicap, maladies chroniques) avec des repas adaptés et un suivi personnalisé.
Le concept de Saveurs et Vie répond à un double objectif crucial : offrir des repas adaptés aux besoins nutritionnels des personnes en situation de fragilité tout en prenant en compte leurs préférences gustatives, le plaisir de l’alimentation et le lien social. Saveurs et Vie c’est : une équipe de 206 collaborateurs dont 130 veilleurs-livreurs et 31 diététiciens, et 7 sites basés en France.
Contact presse : Agence Nutrikéo
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