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Diminuer sa consommation de viande sans carences quand on est sénior

Le vieillissement s’accompagne de modifications métaboliques, le corps n’assimile plus les nutriments de la même façon. La masse musculaire a tendance à fondre naturellement et pour compenser ce phénomène, l’alimentation doit donc apporter des protéines en quantités suffisantes. En effet, les protéines représentent un nutriment indispensable pour maintenir la masse musculaire et lutter contre la dénutrition des personnes âgées, mais également pour permettre de conserver des os solides et ainsi diminuer le risque de chute et de fracture. Comment diminuer sa consommation de viande sans carences quand on est sénior ?

Du côté du règne animal

On retrouve essentiellement les protéines dans les viandes mais il est tout à fait possible de trouver des solutions pour les personnes âgées n’ayant plus goût à en consommer puisqu’elles sont présentes également dans les poissons et les œufs. La diminution de la consommation de viande n’entraine donc pas nécessairement une augmentation du risque de dénutrition chez les personnes âgées à partir du moment où l’on trouve des aliments pour substituer les apports protéiques garantis par la viande rouge ou blanche.

Par ailleurs, les produits laitiers sont également très intéressants pour les personnes âgées puisqu’ils ont le double avantage d’être à la fois riches en protéines ainsi qu’en calcium et vitamine D, permettant ainsi de prévenir la sarcopénie, ou fonte musculaire et l’ostéopénie, baisse de la minéralisation osseuse.

Dans le règne végétal

On peut également trouver des protéines dans les végétaux et plus particulièrement dans le groupe alimentaire des légumineuses et des produits céréaliers. Les personnes âgées ont d’ailleurs tendance à bien apprécier les légumes secs tels que les lentilles, les pois chiches, les pois cassés… Ils sont des sources intéressantes de protéines mais également de fibres, ce qui pourra donc avoir un impact positif sur le transit intestinal des séniors, souvent perturbé.
Par ailleurs, l’association des légumes secs avec des produits céréaliers favorise un bon apport en protéines d’origine végétale. Parmi ces derniers, nous retrouvons les pâtes, le riz, le boulgour, la semoule ou encore le pain.
Le compromis idéal est de s’inspirer de l’alimentation végétarienne sans pour autant devenir totalement végétarien. Une diminution de consommation de viande peut présenter un effet positif sur la prévention des pathologies métaboliques et cardiovasculaires, ce qui n’est pas négligeable lorsque l’on vieillit.

Il faut toutefois veiller à être bien encadré par un diététicien-nutritionniste afin d’éviter tout risque de carence et adopter les bons réflexes pour que l’alimentation quotidienne permette de couvrir les besoins nutritionnels et plus particulièrement en protéines.

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